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Il existe un code couleur international des médicaments

L’utilisation des médicaments à risques demande des précautions particulières dans leur utilisation. Manipuler des médicaments, ça peut paraître simple de l’extérieur quand on voit un médecin ou un infirmier les manipuler. Mais dans une situation d’urgence (avec un facteur temps parfois déterminant) ou une situation pédiatrique (avec ses dilutions), le risque d’erreur est bel et bien omniprésent.

L’objectif, s’il faut le rappeler tant il est évident, se résume en soins infirmiers par la règle des «5 B» : Le Bon médicament au Bon patient, au Bon dosage par la Bonne voie et au Bon moment. Sur ces «5B», 2 items sont souvent source d’erreurs : le bon médicament et le bon dosage :

  • Au sujet du bon médicament : La gymnastique entre les noms commerciaux, les visuels proposés par les laboratoires et les D.C.I. cause le premier risque d’erreur. L’expérience dans l’utilisation de la thérapeutique et la connaissance du matériel pallie relativement bien cela. Mais une fois prélevés et stockés en seringues, la plupart des médicaments se ressemblent (un liquide transparent – le Propofol est quant à lui bien identifiable). L’identification des seringues permet donc l’identification une fois le produit sorti de l’ampoule. Certes, les dilutions fréquentes, de plus en plus normalisées par les sociétés savantes permettent de limiter le risque d’erreur, mais ne dois pas empêcher l’étiquetage des seringues.
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  • Au sujet du bon dosage : Les différentes doses proposées par les laboratoires rendent délicat l’administration des substances qui doivent être diluées. Les dilutions demandent l’ajout d’un diluant (E.P.P.I., NaCl, G5 %), ce qui demande d’utiliser une seringue répondant à la fois à une problématique de quantité totale à prélever et une problématique de précision des graduations. L’inscription de la dilution sur l’étiquette, permet de rappeler la concentration de la solution diluée, en cas de dilution atypique…

Même si dans la profession infirmière «celui qui injecte, c’est celui qui prépare», la réalité de terrain est parfois bien différente. Urgence vitale (comme en SMUR ou au déchoquage), la personne qui prépare ne se sera pas forcément la même que celle qui administrera. De la même façon, les relais de prise en charge demandent une continuité dans l’administration des thérapeutiques, et n’engendre pas forcément une repréparation de traitements (P.S.E. notamment).

L’étiquetage des seringues se fait à l’aide d’étiquettes de couleur, utilisant un code international par familles de médicaments. La couleur barrée correspond à l’antagoniste de la couleur pleine. Là encore, l’objectif est de limiter le risque d’erreurs dans l’utilisation des combinaisons des traitements. Il est possible d’utiliser d’autres dispositifs de couleur (porte-seringues avec élastiques de couleur ou plateau coloré) pour renforcer l’identification et ainsi d’avantage limiter le risque d’erreur…

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Date de dernière mise à jour : 15/12/2023

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