L’urine est un déchet naturel du corps. Son examen : la quantité, sa clarté ou son odeur sont des données cliniques qui sont évaluées au quotidien par les professionnels de santé. Si besoin, il est possible de les analyser, à l’aide d’un arsenal technologique. Au moyen-âge, les médecins allaient même jusqu’à les gouter, pour en mesurer d’avantage leurs propriétés. On retrouve dans les urines de nombreux déchets de l’organismes, destinés à l’élimination après filtration par le rein, qui la produit.
La couleur de l’urine est elle aussi une donnée clinique à prendre en compte. Physiologiquement, l’urine est de couleur jaune clair, limpide et d’odeur safranée (sans odeur forte du moins…) et légèrement acide. Le changement de couleur de l’urine peut témoigner de la présence en excès de certaines substances : une couleur jaune foncée (classiquement comme les urines du matin) sont plus concentrées en urobiline. Une couleur orangée ou brune peut se rencontrer devant des atteintes des voies digestives. Des urines rosées à rouge peuvent indiquer une présence de sang dans les urines. A l’inverse, une couleur plus clair voir incolore, témoigne d’une plus grande dilution.