Lorsque l’on prend en charge une victime, il est impératif d’évaluer l’état de conscience d’une victime. Réalisée assez rapidement par la prise de contact verbal, il faut parfois explorer un peu plus méticuleusement la fonction neurologique pour avoir une idée de l’état de conscience d’une victime.
Le score de Glasgow est l’outil de référence utilisé au quotidien par les intervenants mais initialement, c’est un outil d’évaluation des personnes dans le coma, ce qui n’est pas toujours le cas en médecin d’urgence. Par ailleurs, même si elle peut être mise en place par des personnels non-médecins, l’échelle de Glasgow est victime de nombreuses erreurs d’évaluation. Cette perte de fiabilité du résultat remet donc en cause son utilisation par les personnes non aguerries à son utilisation. De plus, l’échelle de Glasgow n’évalue l’ensemble de la fonction neurologique, comme les réflexes du tronc cérébral, ou la réactivité des pupilles.
Parmi les techniques alternatives, la plus simple à mettre en œuvre, l’échelle A.V.P.U. est apparue comme une référence dans les soins préhospitaliers. L’acronyme anglo-saxon de 4 lettres rappelle les différents niveaux de conscience que l’on peut rencontrer et la manière de la décrire pragmatiquement à quelqu’un qui n’a pas accès à la victime – comme le médecin régulateur – ou qui doit se représenter rapidement de manière fiable l’état de conscience pour poursuivre la prise en charge. Cette technique, rapide permet de contourner la barrière de la langue et permet une retranscription rapide.