- Les pneumothorax spontanés secondaires (P.S.S.) : Contrairement au pneumothorax primitif qui concerne des poumons sains, le pneumothorax spontané secondaire survient chez des patients qui ont déjà une pathologie qui fragilise les poumons. En général, il s’agit de patient plus âgés, atteint de pathologie respiratoire chronique (B.P.C.O., emphysème…), qui majore le risque de complications et les exposent à une mortalité plus forte (d’environ 15 %). Ces pneumothorax peuvent être révélateurs d’une autre pathologie pulmonaire à contexte généralement infectieux : infection pulmonaire, tuberculose… ou même d’un cancer pulmonaire. Le tableau clinique met en exergue l’altération fonctionnelle de la fonction respiratoire. Ce type de pneumothorax peut rapidement montrer un tableau de dyspnée asphyxiante, qui peut se révéler être une vraie situation d’urgence.
- Les pneumothorax traumatiques (P.T.) : Ces pneumothorax sont faciles à diagnostiquer compte tenu du contexte traumatique associé. Le traumatisme peut être direct ou iatrogène (à la suite d’un acte médical). Ils sont à envisager à la suite d’un traumatisme récent avec une dyspnée majorée à l’inspiration (sans désaturation obligatoire).
Le pneumothorax peut se présenter de plusieurs manières, à la fois par des signes extérieurs visibles et des signes présents lors de l’auscultation. Si le pneumothorax est discret, il peut même se présenter sous une forme asymptomatique. Après la recherche d’absence de signes de gravité, les autres signes cliniques peuvent être recherchés, confirmés par l’imagerie.
La prise en charge du Pneumothorax a été abordée dans le Bulletin N°31