L’expression clinique de l’hypoglycémie est aussi variée que propre à chaque patient, même s’ils sont toutefois généralement similaires d’un épisode à l’autre chez un même patient. Cela peut rendre son diagnostic difficile.
Lors d’une hypoglycémie, les neurones préférentiellement les plus touchés sont ceux du noyau caudé, de l’hippocampe et les couches superficielles du cortex cérébral ce qui explique les principaux symptômes retrouvés.
L’hypoglycémie est qualifiée de sévère, avec ou sans signes neurologiques graves, si l’intervention d’une tierce personne est nécessaire soit pour permettre l’ingestion de glucose, soit l’administration de glucagon ou de soluté glucosé. Dans la littérature consacrée au contrôle glycémique en réanimation, l’hypoglycémie est, arbitrairement, considérée comme sévère pour un seuil inférieur à 0,4g/l
Ces signes sont totalement réversibles dès le resucrage. Le patient hypoglycémique correctement resucré ne gardera le plus souvent aucune séquelle (sauf en cas d’hypoglycémie sévère prolongée).
Voilà pourquoi tout patient présentant un trouble neurologique aigu doit bénéficier d’une glycémie capillaire afin d’éliminer en premier lieu une hypoglycémie facilement et rapidement réversible, avant l’évocation de tout autre diagnostic.