La compréhension des Agressions Cérébrales Secondaires d'Origine Systémique (A.C.S.O.S.) nécessite une solide connaissance de l'anatomie et de la physiologie cérébrale. Ces agressions résultent d'une combinaison de facteurs traumatiques, neurologiques et métaboliques, qui altèrent l'équilibre physiologique du cerveau.
Le cerveau est constitué principalement de neurones, qui nécessitent un apport constant en oxygène et en glucose (Trouble neuro = Dextro !) pour fonctionner de manière optimale. Cette alimentation en oxygène et en glucose est assurée par un apport sanguin continu, qui doit pouvoir s'ajuster en fonction des besoins métaboliques. Lorsqu'une agression, qu'elle soit traumatique (choc direct) ou non traumatique (comme un A.V.C.) apparaît, , des modifications physiopathologiques surviennent dans la boîte crânienne.
Ces agresseurs peuvent augmenter la pression intracrânienne, car la cavité crânienne, bien qu’ayant un volume fixe, contient trois composants : le parenchyme cérébral, le sang et le liquide céphalorachidien (L.C.R.). Lorsque de nouveaux volumes (hématome, œdème cérébral, tumeur) s'ajoutent, la pression intracrânienne augmente. Cette élévation peut provoquer des déplacements du tissu cérébral, souvent en direction du foramen magnum, entraînant des risques vitaux (comme un engagement cérébral).
Les agressions cérébrales secondaires peuvent provenir de facteurs systémiques (extra-neurologiques) et doivent être prises en compte lors de la gestion du patient pour limiter leurs effets délétères. Parmi ces facteurs, on distingue sept agressions principales, appelées A.C.S.O.S., qui interagissent entre elles par des relations de cause à effet. Leur gestion est donc interdépendante, nécessitant une prise en charge préhospitalière visant à limiter les conséquences immédiates, suivie d'une prise en charge spécialisée en milieu hospitalier pour un traitement plus ciblé.
Les principales agressions et leur gestion peuvent être résumées comme suit :