L’intervention des catécholamines donne lieu à l’apparition de syndrome adrénergique.
Ces symptômes servent de signaux d’alarme et apparaissent avant les dysfonctions cérébrales. Si un resucrage adéquat n’est pas effectué, il y a alors apparition d’une neuroglucopénie.
Les atteintes cérébrales vont intervenir par étapes topographiques, de gravités croissantes : la région corticale, la région sous-corticale, la région méso-encéphalique puis la région myélo-encéphalique.
Au fur et à mesure de la progression de cette neuroglucopénie, les symptômes neurologiques vont évoluer, traduisant une sévérité de l’hypoglycémie, pouvant aller jusqu’au coma hypoglycémique et jusqu’au décès.
Ces signes sont réversibles dès le resucrage, et sont souvent sans séquelles.
Syndrome adrénergique
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- Sueurs, tremblements
- Pâleur, tachycardie, palpitation
- Anxiété, irritabilité, sensation de chaleur
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Syndrome neuroglucopénique
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- Fatigue, troubles de la concentration, trouble de l’élocution
- Troubles moteurs (troubles de la coordination, diplopie, PF)
- Troubles sensitifs (paresthésie péribuccale, paresthésie des membres
- Troubles visuels
- Confusion
- Convulsion
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Coma hypoglycémique
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- Début brutal : coma agité, plus ou moins profond
- Signe d’atteinte pyramidal (Babinski bilatéral)
- Hypothermie
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Quant à l’hyperglycémie, le mécanisme d’atteinte cérébrale est plus compliqué, au travers d’un jeu de pression osmotique, de régulation acido-basique… mais c’est une autre histoire, le patient aura le temps de se rendre à l’hôpital bien avant, pour un autre motif.
C’est pourquoi, face à une personne qui présente un trouble neurologique (critique en D) : présente un comportement anormal (semble en état d’ébriété, s’agite, ou est somnolent), ne réponds pas aux ordres simples ou est inconscient, semble faire un A.V.C. (l’hypoglycémie sévère imite très bien l’A.V.C. !), l’examen de recherche diagnostique à faire en première intention est de mesurer la glycémie capillaire.