Lorsque l’on prend en charge une victime, et particulièrement lors de nos premières interventions, on envie de mesurer des paramètres vitaux pour obtenir des données chiffrées et objectives, afin de les comparer aux normes apprises.
Mais le chiffre obtenu est-il fiable ? Et surtout, est-ce que cela ne retarde pas le recueil d'information de l’interrogatoire et la recherche de signes cliniques tout aussi importants, si ce n’est d’avantage.
D'ailleurs, dans certains cas, un pouls périphérique permet d'éstimer une tension artérielle.
Dans leur philosophie de bilans successifs (urgence vitale, complémentaire…) les secouristes doivent s’efforcer de mettre au second plan les données chiffrées. Par ailleurs, le bilan A.B.C.D.E. ne nécessite pas de données hémodynamiques initiales.
N’oublions pas, restons clinique !