Avec les fortes chaleurs et les envies de baignade, la vigilance contre le risque de noyade est à redoubler aux abords des plans d’eau. La mer et ses vagues, la piscine et ses plongeons ou les lacs et leurs abords irréguliers sont le terrain d’accidents si vite arrivés. En parallèle, un phénomène d’information se rependant comme une trainée de poudre, majoritairement sur les réseaux sociaux, a pour vocation d’alerter le grand public sur un risque foudroyant, brutal, et inattendu : la «noyade sèche».
De leur côté, les sociétés savantes (S.F.M.U., S.F.A.R.,…) n’abordent pas clairement le phénomène et ne le décrivent pas aussi précisément que ces autres articles «scientifiques».
Le phénomène de noyade se définit par une asphyxie aigüe secondaire à une inondation broncho-alvéolaire à la suite d’une submersion ou d’une immersion. Mais précisément, il existe deux types de noyades : la noyade asphyxique, qui décrit une inondation des voies aériennes avant la perte de connaissance, ce qui cause un arrêt respiratoire puis circulatoire, et la noyade syncopale, secondaire à un autre évènement déclencheur à l’origine de la perte de connaissance, permettant à l’eau de gagner les voies respiratoires. Dans les deux cas, la prise en charge dépend du degré de gravité, allant de la simple surveillance jusqu’aux gestes de réanimation.