Les fonctions complémentaires
Outre les cinq fonctions principales, les reins activent la vitamine D dans sa forme active, le calcitriol, nécessaire à l'absorption du calcium intestinal et à la santé osseuse.
Les reins sont également impliqués dans la production de prostaglandines, des médiateurs chimiques qui régulent diverses fonctions physiologiques, y compris la vasodilatation rénale et la modulation de la réponse inflammatoire.
Les reins produisent aussi l’érythropoïétine (E.P.O.), une hormone qui stimule la production de globules rouges, favorisant ainsi la capacité de l’organisme à transporter de l’oxygène.
Le rein est un organe particulièrement sensible à la douleur, notamment en raison de sa riche innervation. La pyélonéphrite et la colique néphrétique (souvent associée à une lithiase urinaire) figurent parmi les pathologies les plus douloureuses. La colique néphrétique se caractérise par des douleurs intenses et paroxystiques, généralement liées à l'obstruction d'un uretère par un calcul, ce qui entraîne une distension brutale du système collecteur rénal. Si cette condition n'est pas rapidement prise en charge, elle peut conduire à un état d’oligoanalgésie, en particulier si le patient tarde à consulter ou si l’accès aux antalgiques est retardé.
Le rein est un organe central dans le maintien de l’homéostasie corporelle grâce à ses multiples fonctions physiologiques. Ces fonctions permettent une autorégulation constante de l’organisme, assurant un fonctionnement optimal en réponse aux variations de l’environnement interne et externe.
En cas d’insuffisance rénale, notamment sous sa forme chronique, ces fonctions vitales sont altérées, entraînant des perturbations métaboliques, électrolytiques et hydriques significatives. Par ailleurs, l’homéostasie tensionnelle peut être compromise dans le contexte d’une sténose de l’artère rénale, une des causes majeures d’hypertension artérielle secondaire.