Conclusion
Le diagnostic précoce de ces affections et l’accompagnement des mères en période de post-partum sont essentiels pour optimiser le maintien de l’allaitement maternel. Lorsque ce dernier est choisi, il présente des bénéfices largement documentés pour le développement et la santé de l’enfant.
Cependant, il peut être compromis par ces affections mammaires, souvent en raison d’un manque d’information ou d’inquiétudes maternelles liées à ces complications.
Ces connaissances ne doivent pas être limitées aux gynécologues et sages-femmes. De nombreux allaitements sont interrompus en raison d’une information insuffisante ou incohérente, fréquemment délivrée par des professionnels de santé peu formés à ces problématiques spécifiques.
Le rôle des soignants, y compris dans les services d’urgence, est déterminant. Une compréhension approfondie des affections mammaires est nécessaire pour promouvoir la poursuite de l’allaitement, lorsque cela est compatible avec la santé de la mère et de l’enfant.
Bien que le traitement de ces affections soit souvent conservateur, une communication claire et bienveillante permet aux jeunes mères de préserver le lien nourricier avec leur enfant durant cette période critique du post-partum.