Alors comment faire pour s’y retrouver ? Le plus simple est de diviser la mâchoire en quatre quadrants. Le numéro 1 étant celui en haut à gauche, et les autres sont numérotés en suivant le sens des aiguilles d’une montre. Le numéro du quadrant va donner le numéro des dizaines. Le chiffre des unités est celui de l’ordre des dents. La dent la plus centrale du quadrant va alors porter l’unité numéro 1 et les autres numéros vont se suivre en allant vers les molaires. Plus le chiffre des unités est grand, plus la dent se trouve dans le fond. La dentition étant (normalement) symétrique, il est alors facile de garder les mêmes repères. Par exemple : les canines ont toujours 3 comme chiffre des unités, les dents de sagesses finissent toutes par un 8.
En réalité, il existe trois types de numérotation différentes. La plus courante et la plus utilisée en Europe est celle de la Fédération Dentaire Internationale (numérotation F.D.I.), que nous utilisons et que nous avons détaillé, mais les dentistes américains ont eux aussi un système de numérotation qui leur est propre (allant de 1 à 32 dans le sens horaire). Une dernière numérotation est celle de Palmer, qui reprend le même principe que la numérotation F.D.I., mais en partant du cadrant supérieur droit pour une rotation antihoraire.
La dentition n’étant pas la même lorsque l’on est enfant, il existe également une nomenclature pédiatrique. Le principe de numérotation est le même que celui de l’adulte : une division en quatre quadrants et un ordre allant du centre vers le fond. Le premier quadrant commence alors à 5, pour savoir que l’on parle d’une dentition d’enfant. Le chiffre des unités s’arrêt lui en général à 5. Toute dent postérieure témoigne de l’arrivée d’une dentition adulte.