Il se manifeste par les symptômes suivants :
- Des douleurs lombaires basses
- Des troubles sensitifs des membres inférieurs
- Diminution des réflexes ostéotendineux et du tonus musculaires des membres inférieurs
- Une anesthésie en selle (anesthésie ou hypoesthésie périnéale, des organes génitaux externes et de l’anus)
- Des troubles moteurs pouvant aller jusqu’à une paralysie (unilatérale ou bilatérale)
- Un trouble du fonctionnement sphinctériens (rétention aigüe d’urine, énurésie, encoprésie, trouble de l’érection, perte du tonus rectal…)
- Anomalie des réflexes bulbocaverneux et anaux
Un syndrome de la queue de cheval non traité peut engendrer une paralysie complète des membres inférieurs.
Le diagnostic repose sur l’I.R.M. ou le myélo-scanner.
Le syndrome de la queue de cheval est une urgence neurologique. La compression existante des racines nerveuses doit être retirée le plus rapidement possible. Un traitement par corticothérapie doit être débuté le plus précocement possible, en l’absence de signes infectieux. La levée de la compression est chirurgicale. Elle passe par une laminectomie associée à un geste de décompression le plus large possible, puis par une stabilisation si l’intégrité vertébrale est fragilisée ou instable.
En préhospitalier, tout patient suspect d’un syndrome de la queue de cheval devra être installé en décubitus dorsal, au repos strict, la surélévation de la tête légère étant possible en l’absence de processus traumatique. Si un processus traumatique est identifié, une immobilisation du rachis dorso-lombaire sera mise en œuvre.
Malgré une intervention rapide dans les 6h, 30% des patients garderont des séquelles invalidantes.