(PAR) Cas clinique : Entrée ambulance
Dimanche, fin d’après-midi, les ambulanciers amènent aux urgences un homme de 73 ans à la demande de l’épouse qui “ne le trouve plus bien du tout”. L’épouse décrit un tableau d'altération de l’état général qui évolue depuis deux semaines. Ce jour, le patient se plaint d’une douleur inguinale gauche et d’une perte de mobilité du membre inférieur gauche. ,
Les ambulanciers ont pris la décision de transporter le patient sans réguler leur transport et de le ramener dans l’établissement où il est suivi par son chirurgien vasculaire.
Le patient a déjà eu de multiples pontages fémoraux sur la jambe droite, il prend de l’Eliquis 5 mg et du Previscan 20 mg, ½ comprimé par jour.
Comme problème de santé, le patient est également suivi par un cardiologue pour une hypertension artérielle traitée par 40 mg de Furosémide et une tachycardie paroxystique depuis qu’il a fait un O.A.P. Il prend du Sérétide 250 µg pour de la toux chronique et fait occasionnellement des crises de goutte.
A l’installation du patient sur le brancard, vous observez que le patient est amputé de l’hallux gauche, et qu’il est porteur d’un pansement VAC au niveau du talon. Il doit revoir le chirurgien vasculaire d’ici 10 jours.
Il vous explique qu’il est de plus en plus fatigué depuis 2 semaines et qu’il n’arrive presque plus à se déplacer.
Vous constatez également que le patient est équipé d’O2 aux lunettes nasales qu’il a à domicile. Le bilan hémodynamique à l’accueil est le suivant. La SpO2 n’est pas mesurable, l'appareil n’indique aucune valeur et la courbe n’est pas exploitable. Le patient s’en amuse "à chaque fois, c’est le même bordel, ils me foutent un tas de capteurs mais y’a rien qui marche”.
Date de dernière mise à jour : 27/11/2020